La libération des 913 tortues dans le Pacifique


Claudia et Cristina, deux amies guatémaltèques (de l'association Auge) sont parties le 5 décembre 2008 avec une mission "éprouvante" : libérer 913 petites tortues à Monterrico, le long du Pacifique. Elles étaient accompagnées d'un élève d'un collège guatémaltèque qui a participé à la libération des tortues.
Voici quelques images de leur opération de sauvegarde des tortues marines.


Des panneaux remerciant les collèges Maroc Huchepie et Amboise Paré au Mans ont été installés au Centre environnemental Cecon qui gère la reproduction des tortues.
Pour chaque tortue libérée, le centre Cecon a remis un coupon à l'association (soit 913 coupons qui seront ensuite remis aux élèves des collèges). L’an passé, seul le collège Maroc Huchepie avait participé à ce projet.
En 2008, 90 élèves du collège Pino Montano de Quetzaltenango ont également contribué à financer une partie de l’opération.

Avant leur libération dans l'océan, les œufs sont placés dans des nids artificiels. Sans ces nurseries, les œufs pourraient difficilement éclore. En effet, de juillet à octobre, tous les soirs, les tortues viennent pondre sur la plage, mais les œufs sont récupérés par des hommes pour être vendus après. Pour lutter contre cette forte prédation, le centre oblige les ramasseurs à remettre 20 % de leur collecte aux écogardes qui placent les œufs dans des bacs d’incubation. 50 jours après la ponte, c'est l'éclosion. Sur la deuxième photo, on voit des tortues qui viennent de naître et qui sortent du nid.

Pour redonner la liberté aux tortues, il faut attendre le soir (il y a moins de prédateurs naturels comme les oiseaux). Pour les 913 tortues, il a fallu faire plusieurs lâchers sur deux soirées. La deuxième image montre l’arrivée de nos chers reptiles près de l'océan. C'est le début d'une grande aventure !



D’août à janvier, le Centre environnemental Cecon libère entre 6000 et 9000 petites tortues.
Le centre Cecon gère également une mangrove classée en réserve naturelle. Les écogardes font de la réintroduction d'iguanes, de caïmans, de poissons ou de palétuviers (les arbres de la mangrove). La population locale peut pénétrer dans la réserve pour couper du bois ou pêcher tout en respectant une gestion durable du milieu naturel (éviter la déforestation, la surpêche).

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